Le bon développement de l’hévéaculture dans la zone traditionnelle et, surtout, son extension dans les nouvelles zones caractérisées par la baisse constante de la pluviométrie sont limités par la mauvaise répartition des pluies et l’irrégularité des précipitations dues à la sécheresse. Les clones d’hévéa actuellement recommandés par la recherche n’ont pas été sélectionnés selon le caractère de tolérance au déficit hydrique. Il est nécessaire d’identifier parmi le matériel végétal de plantation disponible, les clones capables de s’adapter à ce nouvel environnement. Pour y parvenir, la proline, qui est un acide aminé non essentiel présent dans les feuilles d’hévéa et qui joue un rôle important dans la tolérance au déficit hydrique des plantes, peut être utilisée. Cette fiche technique présente comment obtenir et quantifier la proline des feuilles d’hévéa, en vue de l’utiliser dans les études de tolérance au déficit hydrique.
Cette fiche a pour cible les chercheurs et techniciens de laboratoire